Emmanuel Macron offre de faux espoirs à la France et aux marchés financiers, qu’il peut mener la France dans un avenir meilleur. Il ne peut pas.
Partager les marchés adorent Emmanuel Macron
Au cours des 2 derniers jours, les marchés de la part du monde ont augmenté de 1% à 2%, ce que les experts attribuent à la marge étroite que Emmanuel Macron a obtenue sur Marine Le Pen au premier tour de scrutin. Plus précisément, ce «sentiment positif» est appuyé par le mouvement des dirigeants socialistes et républicains français pour endosser Emmanuel Macron, afin de s’assurer que l’agenda radical de Marine Le Pen ne gagne pas le terrain central.
C’est un faux espoir
Bien sûr, si Emmanuel Macron gagne la présidence, le capital mondial sera superficiellement le gagnant, de sorte que la réponse des marchés mondiaux est assez rationnelle. Cependant, il sera effectivement contre-productif.
Une économie nationale robuste doit fonctionner pour tous, pas seulement pour les gagnants. Malheureusement, l’agenda d’Emmanuel Macron est un programme pour les gagnants, pas pour tout le monde. Il veut supprimer l’état de la protection du salaire des travailleurs. En d’autres termes, il veut faciliter la concurrence dans un monde où le capital mondial peut déplacer le travail d’un pays à l’autre, en poursuivant le coût salarial le plus bas en fonction des compétences requises. Cela augmentera les bénéfices mondiaux des entreprises à court terme, mais cela réduira également la taille du marché français pour la production des sociétés mondiales.
La macroéconomie d’Emmanuel Macron est inefficace
La perte de la prospérité générale, qui se poursuivra sous les «prescriptions» politiques d’Emmanuel Macron, est quelque chose que les macroéconomistes, comme Emmanuel Macron, ne comprennent pas. Quelque chose de plus qu’une macro-pensée est nécessaire.
Les entreprises mondiales produisent principalement des biens que le quart supérieur de la population mondiale veut, et non ce que veulent les plus pauvres des trois quarts. Les besoins de ce dernier sont toujours axés sur la nourriture, les vêtements et les abris. Ils n’ont pas besoin de voitures de luxe, telles que celles produites en France, ou des vêtements coûteux ou de haute couture. (Il est possible que certaines entreprises alimentaires mondiales puissent convaincre les Africains pauvres que le lait en poudre est meilleur pour leurs enfants que le lait maternel, mais je laisserai cela d’un côté).
Prendre des emplois loin des Français réduira la prospérité de la moitié inférieure de la population de la France. Ils cesseront d’acheter leurs biens, car ils ne peuvent plus se le permettre. En outre, les petites entreprises de France seront appauvries en raison d’une perte de ventes aux consommateurs français ordinaires. À leur tour, ils ne pourront plus se permettre d’acheter plus de véhicules à moteur à la hausse.
Pour ceux qui ne comprennent pas la dynamique positive de la circulation circulaire des richesses des plus riches aux plus pauvres (pas par l’aide sociale ou un salaire minimum universel), je leur suggère de lire George Money’s Money, Blood and Revolution, présenté sur ce site.
Emmanuel Macron ne se préoccupe pas des travailleurs ordinaires
Il ne fait aucun doute que Emmanuel Macron est sur le chemin de tromper les électeurs et les travailleurs ordinaires. Je laisserai son ordre du jour à l’ordre du jour.
- Il propose de convaincre Berlin au cours des six prochains mois d’adopter une politique d’investissement active et de progresser vers une plus grande solidarité en Europe.
- Il a promis de réduire le taux d’imposition des sociétés de 33 pour cent à 25 pour cent.
- Il veut garder la semaine de travail juridique à 35 heures, mais laisser la négociation des heures réelles de travail aux entreprises.
- Il a également fait valoir que les salariés à faible revenu ne reçoivent pas certains avantages sociaux.
Ce sont toutes des politiques raisonnables pour faire face au malaise économique de la France, mais n’aura aucun impact sur la perte d’emplois et les salaires pour les travailleurs adultes et ne fixera pas le chômage des jeunes. Ils peuvent réparer les problèmes qu’il peut voir, mais pas ceux qui affligent la nation.
Au lieu de cela, un véritable correctif peut être construit autour d’un mouvement pour augmenter le travail effectué par les Français, même en augmentant leurs heures de travail. Cela ne peut pas être fait si la France reste désavantageusement liée à l’économie allemande via l’euro. Il sera également très difficile à réaliser si la France continue de ne pas maîtriser le nombre de nouveaux travailleurs potentiels entrant dans leur pays.
La solution d’Emmanuel Macron ne sera pas efficace – ce n’est même pas une “solution”. C’est juste un moyen de retarder le mauvais jour de la vérification. Son élection va empirer une mauvaise situation et se hâter d’une solution encore plus radicale. Les électeurs français ne toléreront pas longtemps les politiques inefficaces de l’élite intellectuelle.